Maria

Les fraises arrivent, les resto me manquent. ça réouvre bientôt, prions pour que ce soit enfin bon. Je paierais bien pour un bon dessert au soleil, là. Viens, on se chauffe, on se cale 30 min, et on se fait une bête de dessert, acidulé et bien régressif. Il est pas agaçant ce mot en cuisine ? Toutes les semaines tu l’entends à Top Chef, c’est insupportable haha. Comme si manger un dessert, ou quelque chose de sucré ou gras c’était retourner dans l’enfance ou je ne sais où. Aujourd’hui comme demain, on ne va pas régresser, on va juste kiffer point barre. L’enfance c’était hier, aujourd’hui mais c’est aussi demain. Si tu te sens comme un môme dans la vie, t’as juste tout compris. Donc sors ton plus grand smile et braille un bon coup pour remercier qui tu veux, du ciel bleu, et du soleil qui tape sur ton joli visage. T’es beau, t’es belle.

Temps très approximatif de préparation : 30 minutes

Portions : 3 ou 4 (petits) bg

  • 50 cl de crème liquide 30 %
  • 1g d’agar ou 2 feuilles de gélatine (en gros c’est fois 4 pour l’équivalence et 1 feuille c’est 2 g fais le calcul ça fait 4 g de gélatine)
  • Un bouquet de menthe 
  • Zestes et jus de 2 citrons verts 
  • 4 cuillères à soupe de sucre canne ou n’importe quel sucre hein pour les panna et 2 cuillères à café pour le coulis
  • 1/2 citron jaune
  • 1 barquette de fraise

Panna cotta :

Dans une casserole, verse la crème, le jus de citron vert, la menthe coupée à l’arrache, le sucre et l’agar. Fais monter à ébullition tout en fouettant. Deux choses importantes : l’ébullition tout d’abord parce que c’est ce qui va activer le pouvoir gélifiant de l’agar (qui est une belle alternative végétale à la gélatine pour ceux qui ne mangent pas de viande, pour quelconque raison) et le fait de fouetter ce qui va te permettre d’éviter de faire des petites granules v’la pas agréables.

Si tu prends de la gélatine, ça marche comment ? Détrempe tes feuilles dans de l’eau froide. Elles vont se ramollir. Presse-les bien, pour enlever l’excédent d’eau et rajoute-les à la crème qui chauffe.

Voilà, après l’ébullition, fouette 1 belle minute, et laisse infuser hors du feu, 5-10 minutes quoi. C’est prêt. Prends des verres, des ramequins, ce que tu veux, si c’est transparent c’est plus classe, on est d’accord ?! ouais on est d’accord ! Et verse, via un chinois ou ce que tu veux pour filtrer. En terme de quantité, c’est toi le/la chef(fe), tu peux faire 3 beaux verres je pense. ça part pour le frigo, pendant au moins 2 heures.

Coulis de fraises :

Je te conseille de ne pas prendre des fraises, ultra reuch. Genre par exemple, les gariguettes, qui coûtent un bras, bah je les préfère carrément natures que dans un coulis. Gardes-en 5 que tu coupes en brunoise (petits dés) et le reste écrase-les aux doigts dans une casserole, avec 20 cl d’eau (un verre quoi), 2 cuillères à café de sucre, et le jus de citron. Fais cuire à feu vif jusqu’à l’obtention d’un sirop quoi : tu vas voir ça va passer de petites bulles à des grosses bulles mousseuses. Du coup, pour voir où ça en est, décale la casserole du feu, et regarde avec ta cuillère, pour aucune mauvaise surprise. Mets un coup de mixeur plongeant pour lisser le bail. Encore une fois pas obligé, détente ! Quand c’est good, mélange sirop et brunoise. Go frigo.

C’est carré t’as fini ton dessert, putain, t’es un(e) boss. Avant de servir, verse le coulis sur chaque panna cotta. Pour pimper : quelques mini feuilles de menthe ou une grosse feuille finement ciselée, et le zeste de citron vert.

NB : La consistance souhaitée pour ces panna cotta, clairement c’est crémeux, genre figé mais tremblotant, sinon je ne trouve pas ça ouf, autant acheter des yaourts premier prix au supermarché. Si tu veux des panna bien collées, mets 2 g d’agar ou 8 g de gélatine soit 4 feuilles, cf : plus haut.

Vas-y viens on voyage en Italie, et on va écouter une rappeuse italienne qui déchire. Je t’ai pris mon son préféré de son album Brava que j’aime tout autant. ça groove, et en ce jour ensoleillé, dansons avec Maria (je te laisse checker la traduction, et comprendre ce qu’il y a à comprendre). Bisous.

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