Une inspiration à la hauteur de cet artiste que j’aime tant. Moussa est l’un des êtres les plus lumineux que je connaisse.
Temps approximatif de préparation : 1 h
Portions : 4 bg
- Dos de cabillaud confits :
- 4 dos de cabillaud
- Huile (d’olive, pépin de raisin, comme tu veux)
- Aromates que tu veux (le bouquet garni c’est thym laurier)
- Ail
Le poisson blanc c’est vite un poisson fade et un poil ennuyeux. Faut apprendre à lui donner du goût. Je t’apprends une technique considérée par moi-même comme une masterclass.
On va le confire. Qu’est-ce que ça veut dire ?
Prends tes dos de cabillaud. Sale et poivre des 2 cotés. Dépose-les dans un plat. Immerge-les avec une huile aromatisée ou juste neutre. Écrase 2 gousses d’ail en chemise. Ajoute un bouquet garni. Du piment.
C’est parti. Maintenant il faut que tu enfournes à 50 degrés pendant 30 à 40 min.
En gros on cuit doucement de fou dans l’huile longtemps. Ça rend ton poisson ultra fondant, avec v’la du goût et tkt pas c’est pas gras du tout. Quand tu retires les pavés, téma la cuisson parfaite en pressant délicatement ton poisson. Si les pétales se décollent facilement et que le milieu est brillant et nacré c’est que tu as tué ça ma G.
- Purée de panais :
- 4 panais
- Lait
- Beurre
Coupe des cubes. Cuis-les dans du lait à hauteur. Sale, poivre. Mixe bien bien avec deux noix de beurre.
- Trompettes de la mort :
- 5 poignées de trompettes de la mort
Poêle avec un gilet d’huile d’olive. Sale, poivre. Ciao.
- Beurre blanc groseilles :
- 2 échalotes
- 1 verre de vinaigre (moi j’ai mis que du vinaigre de framboise mais mets celui que tu veux)
- 2 poignées de groseilles
- 3 noisettes de beurre
Je t’apprends à faire une sauce classique de fou pour accommoder tes poissons (principalement les blancs hein je trouve que le thon et le saumon n’ont pas réellement besoin d’une sauce aussi riche).
Fais suer les échalotes avec le vinaigre à feu doux. Lorsque le liquide est presque totalement réduit. Ajoute les groseilles. Fais suer encore pour faire réduire quasi à fond. Mets un poil de coup de mixeur. Passe au chinois. Puis monte au beurre.
Corrige l’assaisonnement : sel, poivre.
Tout commence par la pochette. Et quelle pochette. Fifou encore lui … Une énième masterclass. Vraiment c’est le boss, mais franchement faut qu’il arrête de porter son chapeau à la Charlie Winston c’est pas possible.
En dehors du fait que j’ai voulu me rapprocher le + possible des couleurs de cette cover.
La cover est super importante dans une œuvre artistique. C’est elle qui va entre autre fonder la mémoire collective en ce qui concerne le souvenir d’un album. « Tu te rappelles ce son de Nirvana ? Il est dans quel album déjà ? Tu sais celui avec le petit gamin dans l’eau là !! »
J’écrivais Moussa a trompé la mort sur Insta. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Moussa est un être d’exception, de ceux qui inspirent, quoiqu’ils fassent. Parce que depuis que je l’écoute (à partir de son Ep « Junior » en collaboration avec Myth Syzer),
Il me donne confiance, me donne envie de me saper en Avirex, de nettoyer toujours mes sneakers, de me prendre pour un acteur, mater des films, mais surtout réussir, entreprendre, avec sincérité et bienveillance. Seule chose qui se rajoute à tout ça, et ce depuis « Moussa » je trouve : Aimer. Aimer Dieu si l’on croit, sa moitié, sa famille, mais surtout s’aimer soi-même et aimer la vie.
Célébrons la Vie.
Méga Love. L.