JLMDC Tape #22

La rentrée nous a régale de dingue. Yavait que du lourd, je t’avoue mais on a dû faire des choix. Alors oui, les dernières apparitions de Jorja et La Rosalìa c’était quelque chose. JMK$, Tobi Lou, Les Louanges ou encore Kota ont sorti des singles qui nous ont chatouillé les oreilles mais l’important était ailleurs, Drake m’a déçu … Heureusement, j’ai été consolé par 2 frappes inattendues. T’as intérêt à checker ça. C’est clairement pour ton meilleur.

La claque :

SG8*(Album) – Duckwrth : Wesh alors qu’on parle de CLB comme jamais. Oui ok, Drake a inventé un style et est un monstre d’efficacité et streame comme personne. Ça tourne en rond depuis un bail et j’ai accepté qu’effectivement rien ne pourra égaler « Nothing was the same » (Et oui ça part en vanne bilingue). Là, je te parle de mon coup de coeur de la semaine, mais je crois qu’il est clair que ce projet est dans mon top 3 Rnb anglophone de 2021 large. M’enflamme-je ? Nan ! Je le suis depuis un moment et forcément t’as dû tomber sur son single « Kiss U right now ». J’ai dû le partager c’est sûr. Un ôde aux papouilles, ça me parle forcément. Bref, SG8* est un No Skip de malade : ça chante avec une voix élégante, ça rappe avec assurance, c’est du Rnb qui groove, qui swing, qui envoie. La BO d’une fin d’été qui débute par une virée dans un endroit ensoleillé, se poursuit au bord d’une piscine avec un petit cocktail bien frais, et se termine, dans un salon aux lumières tamisées, à danser de manière v’la sensuelle. Toujours bien accompagné(e). Bien sûr mon top 3 : Slow motion, No chill, Mask Off (Feelings). Choix cornélien parce que je te promets qu’il n’y rien à jeter. 

La découverte (Bientôt Famous) :

Forever unfamous (Projet) – Unfamouslouie : Ya des artistes comme ça, tu les découvres et direct tu rentres dans leur univers. C’est ce qui m’est arrivé avec ce beatmaker de Clermont Ferrand. Arrivé il y a 2 ans sur la capitale, il vient de sortir son 2ème projet. Avec du beau monde (Loveni, et tu sais que c’est mon gars, mais aussi La Fève, S.Téban et bien d’autres). Clairement vu la qualité et la cohérence du projet, va falloir compter sur lui. Les intrus sont planantes, intrigantes. Ecoute, même la cover dont je suis fan, colle à l’ambiance qui ressort de cette oeuvre. Je suis grave chaud de voir ce qu’il va devenir mais je suis sûr qu’on va pouvoir compter sur lui, il a le talent. D’ici là, va streamer. Obligé de lâcher mon top 3 (et d’ailleurs tu vas découvrir des petits artistes bien unfamous qui méritent) : Gin & vodka (feat. Lovarran), Les conditions (feat. Victore yaga et sutus), Les affreux (feat. S.Téban).

FC Papouilles :

I don’t wanna be alone – James Fauntleroy : Duckwrth pallierait presque l’absence de Frank Ocean, mais j’avoue que James là m’a carrrément fait buguer j’ai cru l’entendre le temps d’un titre. No offense, au contraire c’est un compliment de ma part hein ! Un guitare/voix qui me cajole les oreilles. Frissons assurés. Personne n’a envie d’être seul. Quand j’écoute ce son, j’ai vraiment envie d’avoir la tête posé sur le ventre d’un être cher en devinant la forme des nuages dansant sur un ciel bleu clair. 

Ya pas que le Hip Hop :

Matters – Methyl Ethel : Parce que je ne veux pas te proposer que du Rnb, ou du rap. Je te lâche le nouveau son de Methyl Ethel. T’sais je t’ai déjà parlé d’eux (JLMDC Tape #3). Ils reviennent avec un titre tonique. Toujours maitrisé. Le synthé mêlé à la voix du chanteur me fait toujours autant d’effet. J’ai hâte d’écouter le prochain album. 

Les recos de A. :

Wild World – Imany : Imany s’est entourée de 8 violoncelles pour son album dans lequel elle reprend des grands classiques, il y a même du t.A.T.u. (cla-ssique on a dit !). La particularité de cette cover c’est qu’elle est en comorien et que la chanteuse en a modifié le sens. L’originale c’était un peu un message culpabilisant pour un(e) ex tandis qu’ici c’est une mère qui s’adresse à son enfant, le message est plus doux et bien plus beau. C’est d’ailleurs ce sens-là que je donnais à la chanson de Cat Stevens quand je parlais pas très bien anglais mais maintenant on est carré à ce niveau-là tkt. 

Heals me – JMSN : Le retour du roi des mélo tristes, vraiment je ne lui trouve pas de rival. La première partie sans paroles c’est comme prendre le train en direction d’une contrée nostalgique, je me croirais dans un Miyazaki (quel compliment). Et quand monsieur se met à chanter punaise, ça pourrait faire monter les larmes même aux plus coriaces d’entre nous. 

Unbothered – Not3s : Que seraient mes recos sans un artiste UK ? On a bien pleuré sur les 2 titres précédents, il est temps de se défouler un peu. L’astuce c’est de mêler les larmes à la danse comme le fait Not3s sur ce son, petite transition en douceur. La Tape glisse toute seule, c’est que de l’harmonie.  

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